Ce modèle 326 d’une finition splendide fut présenté par BMW au Berlin Motor Show en 1936. Conçu comme une berline de taille moyenne par Fritz Fiedler, la 326 est le premier modèle de la marque bavaroise à s’être muni d’une carrosserie à quatre portes.
Remarquez la calandre en « haricot » typique de bmw et qui au fur et à mesure a rétréci sur les modèles d’aujourd’hui et restera le trait caractéristique d’identification de la marque.
L’histoire de cette jolie 326 débuta en 1928, lorsque BMW fit l’acquisition des usines de Dixi à Eisenach. Cet achat permit à la marque de débuter dans la production d’automobiles, chose qu’il ne faisait pas encore étant plutôt spécialisé dans les moteurs d’avions ainsi que les motos.
La première voiture produite dans cette usine fut une Austin Seven construite sous licence et sous le nom de Dixi. Sa particularité fut qu’elle disposait d’une suspension arrière à essieu brisé et des soupapes en tête.
Plus tard, en 1933 apparaitra la première vraie BMW, la 303 six cylindres. L’apparition de deux logerons remplacèrent l’essieu arrière brisée pour une rigidité améliorée et la suspension avant fut perfectionnée avec l’ajout d’un ressort supérieur transversal à lames ainsi qu’une crémaillère pour la direction. Toutes ces innovations serviront de base au développement des modèles plus sportifs.
N’ayant peu de moyens financiers à l’époque, BMW fit appelle à Fritz Fiedler ainsi qu’à Alfred Bonin pour diriger la confection du modèle 326. La 326 s’inspire fortement de la carrosserie dessinée par Peter Schimanowski pour la 329.
La BMW 326 fit son apparition en 1936, et c’est une année importante pour la marque à l’hélice car ce modèle représenta un grand pas en avant pour elle avec l’arrivée des premiers châssis « caissonné » en échelle au lieu des tubulaires traditionnelles. La puissance du moteur fut également revue à la hausse avec un alésage de 1971 cm3 du légendaire six cylindres à soupapes en tête, ce qui lui procura plus ou moins 50ch avec un seul carburateur.
D’autres nouveautés furent mises en place par BMW sur la 326 comme le système de freinage hydraulique, une suspension arrière de barre de torsion, une boîte quatre vitesses à roue libre, ce qui permit de passer les deux premières vitesses sans devoir embrayer. Un autre détail, la roue de secours équipée d’un couvercle fixe pour améliorer l’aérodynamique de la voiture.
En 1937, le très célèbre magazine Motor Sport fit un essai d’une BMW 326 et affirma dans son essai que la voiture pouvait atteindre une vitesse de pointe de +- 127km/h. Le magazine insista sur la fiabilité de ce moteur et précisa que la marque avait tout fait pour le rendre incassable et très solide, la voiture en elle-même pouvait supporter très facilement une telle vitesse.
La 326 fut proposée à l’époque dans trois carrosseries possible : limousine à 4 portes, cabriolet à 2 portes et cabriolet à 4 portes.
Pour notre reportage, il s’agit bel et bien d’un joli cabriolet à 2 portes. Il était également possible de commander un châssis de la 326 et de la faire équipée sois même par un carrossier pour lui donner l’allure souhaitée. Le client avait un choix total sur ce qu’il souhaitait.
Ce modèle eu un énorme succès dans les années 30 et 15.936 unités furent vendues par BMW jusqu’à sa disparation en 1941.
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